“Je suis dans le livre. Le livre est mon univers, mon pays, mon toit et mon énigme.
Le livre est ma respiration et mon repos”.
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Fonte: JABÈS, Edmond. “Le Livre des Questions (1)”. Paris, Gallimard, 1964.
Cher ami,
Puisque vous sollicitez un commentaire, voici le mien : j’aime beaucoup votre citation d’Edmond Jabès et la trouve fort pertinente. Elle rejoint l’idée selon laquelle un intellectuel est quelqu’un qui ne saurait se passer des livres. Mais le livre, à lui seul, suffit-il à meubler une vie, et l’intellectuel (du moins selon la conception qu’on s’en fait dans mon pays) peut-il se contenter de vivre dans une tour d’ivoire ? Certains opposeront à Gracq Sartre, Malraux, Vercors et bien d’autres. Je situe, pour ma part, Bernanos et Saint-Exupéry autant dans l’action que dans la réflexion (voire la contemplation) et je sais que ces écrivains ont avec vous et avec votre pays des liens étroits qui vous les rendent particulièrement chers.
Votre citation rouvre un débat qui n’a jamais cessé d’occuper, chez nous, le champ littéraire et que la disparition récente de Vaclav Havel entretenait encore il y a peu.
JLBO
Permettez-moi, aussi respectueusement qu’amicalement, de vous signaler une petite coquille : “mon toit ET mon énigme”.
A bientôt de vous lire, j’espère, et toujours avec le même intérêt.
Cher JEAN-LOUIS.
Merci de votre visite et de votre gentil commentaire.
Je ne suis pas capable de faire une réponse si appropiée que la vôtre a ce sujet.
Ce vrais que les livres sont pour moi comme une nourriture et dans ce livre de Jabès j´ai rencontré pas mal de citations si belles.
J´aime bien Bernanos et j´ai dedié quelques lignes à faire de citations de son ouevre, pour que les jeunnes gens de mon pays puissent conaitre le franco-brésilien – car a mon avis il est l´écrivain le plus important da la literature francophone aux annés 40-50.
Georges Bernanos disait, par contre, que ne se sentais pas comme ecrivain, sinon que homme (chretien) d´action. “Je ne suis pas un écrivain. La seule vue d´une feuille de papier blanc me harasse l´âme…” (disait-il dans le Préface des “Les Grands cimetiéres…”Toute vocation est un appel – vocatus – et tout appel veut être transmis. Ceux que j´appelle ne sont évidemment pas nombreux. Ils ne changeront rien aux affaires de ce monde. Mais c´est pour eux, c´est pour eux que je suis né.”
Je ne connais pas tellement Monsieur Havel pour en parler plus, en soulignant seulement que, a mon avis, la ´revolution´ que Il a fait das son pays (velour ?!) appellait plutout à la Raison qu´aux sentiments de desordre qui sont le trace commun a celle situation politique,
n´est-ce pas?
Amicalement à vous cher monsieur.
Beto.
P.S.: Corrigez mes fautes de Français, s.v.p.
Cher ami,
Puisque vous sollicitez un commentaire, voici le mien : j’aime beaucoup votre citation d’Edmond Jabès et la trouve fort pertinente. Elle rejoint l’idée selon laquelle un intellectuel est quelqu’un qui ne saurait se passer des livres. Mais le livre, à lui seul, suffit-il à meubler une vie, et l’intellectuel (du moins selon la conception qu’on s’en fait dans mon pays) peut-il se contenter de vivre dans une tour d’ivoire ? Certains opposeront à Gracq Sartre, Malraux, Vercors et bien d’autres. Je situe, pour ma part, Bernanos et Saint-Exupéry autant dans l’action que dans la réflexion (voire la contemplation) et je sais que ces écrivains ont avec vous et avec votre pays des liens étroits qui vous les rendent particulièrement chers.
Votre citation rouvre un débat qui n’a jamais cessé d’occuper, chez nous, le champ littéraire et que la disparition récente de Vaclav Havel entretenait encore il y a peu.
JLBO
Permettez-moi, aussi respectueusement qu’amicalement, de vous signaler une petite coquille : “mon toit ET mon énigme”.
A bientôt de vous lire, j’espère, et toujours avec le même intérêt.
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“Caminhos que se abrem quando não temos caminhos algum para seguir…livros são alimentos para nossa alma…..”
amei sua biblioteca, vontade de passear por ela, parabens 🙂
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Cher JEAN-LOUIS.
Merci de votre visite et de votre gentil commentaire.
Je ne suis pas capable de faire une réponse si appropiée que la vôtre a ce sujet.
Ce vrais que les livres sont pour moi comme une nourriture et dans ce livre de Jabès j´ai rencontré pas mal de citations si belles.
J´aime bien Bernanos et j´ai dedié quelques lignes à faire de citations de son ouevre, pour que les jeunnes gens de mon pays puissent conaitre le franco-brésilien – car a mon avis il est l´écrivain le plus important da la literature francophone aux annés 40-50.
Georges Bernanos disait, par contre, que ne se sentais pas comme ecrivain, sinon que homme (chretien) d´action. “Je ne suis pas un écrivain. La seule vue d´une feuille de papier blanc me harasse l´âme…” (disait-il dans le Préface des “Les Grands cimetiéres…”Toute vocation est un appel – vocatus – et tout appel veut être transmis. Ceux que j´appelle ne sont évidemment pas nombreux. Ils ne changeront rien aux affaires de ce monde. Mais c´est pour eux, c´est pour eux que je suis né.”
Je ne connais pas tellement Monsieur Havel pour en parler plus, en soulignant seulement que, a mon avis, la ´revolution´ que Il a fait das son pays (velour ?!) appellait plutout à la Raison qu´aux sentiments de desordre qui sont le trace commun a celle situation politique,
n´est-ce pas?
Amicalement à vous cher monsieur.
Beto.
P.S.: Corrigez mes fautes de Français, s.v.p.
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